Témoignages

Cynthia

Quand je suis arrivée, j’étais très mal en point. Environ 3 semaines auparavant, j’étais sortie de quelques semaines d’hospitalisation suite à une tentative de suicide et ce n’était pas la première… J’ai un gros bagage de vie difficile à porter toute seule, en étant une maman monoparentale. Je sais que mes parents m’aiment… mais, c’est de ma famille que j’ai entendu les pires méchancetés dans ma vie.

Mon objectif de séjour était de me retrouver, de me rebâtir et de me libérer de l’opinion et l’emprise de mes parents.

J’ai eu la chance d’avoir la meilleure co-chambreuse avec moi. Chaque semaine, nous avions de nouveaux sujets théoriques à travailler et ce n’était pas facile… On avait toujours hâte à la semaine d’après en pensant que ce serait moins dur… Non, chacune des semaines passées à L’Entre-Deux était un travail sur nous-mêmes immense à faire. J’avoue que des fois je me disais que je ne pourrais jamais être capable de faire mes 19 semaines… C’était beaucoup trop dur! J’en ai pleuré des larmes avec ma coloc et avec les autres filles.

Les autres filles… une chance que les autres filles sont là. Je pense que ce parcours sans les autres femmes serait impossible.

’ai énormément appris, même si c’est un court laps de temps, on se reconstruit, on réapprend, on apprend à mettre des mots sur nos émotions ce qui personnellement m’a énormément aidé avec mes parents. Je trouve que je me suis fait le plus beau cadeau d’avoir fait ce cheminement et surtout, je voulais le faire pour mes enfants pour briser le transgénérationnel.

Ça m’a permis de déposer mon gros bagage que je traînais sur mes épaules quelque temps pour avoir des fondations plus solides.

Tous ceux qui travaillent à L’Entre-Deux m’ont aidé dans mon parcours à leur façon, car c’est comme une grande famille dans la maison. Ça nous aide aussi beaucoup ce contact dans notre parcours.

Ma chanson de départ était « Je vole » de Louane qui décrit bien mon passage et l’atteinte de mes objectifs de départs.

Merci encore,

Cynthia